73e régiment d’infanterie Royal-Comtois

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Le 73ème régiment d’infanterie ci-devant Royal-Comtois :

 

Historique :

 1790 :

 Le 1er juillet, le régiment en entier était en garnison à Blois[1].

 1792 :

 Le 1er bataillon était en garnison à Cambrai au 1er janvier. Le bataillon quitta cette position le 14 janvier pour rejoindre le 19, Rocroy, armée du général Rochambeau[2]. Il comprenait un effectif de  322 hommes et  443 manquants.

 1793 :

 Le 14 janvier, il se trouvait à l’armée des Ardennes du général Valence, 2ème brigade de l’avant-garde du général Neuilly.

 Embrigadement/amalgame du 1er bataillon :

 1ère formation :

 Néant.

 2ème formation :

 D’après Belhomme[3], la 70ème demi-brigade de ligne fut formée, le 11 septembre 1796, à Cholet, à l’armée des Côtes de l’Océan. avec les 50ème, 134ème et 157ème de bataille, le 1er bataillon de la 133ème de bataille (1er du 72ème d’infanterie en réalité), le 1er bataillon du 73ème régiment, le 1er bataillon du 74ème régiment, le 4ème bataillon de l’Hérault, le 5ème de la Dordogne, le 5ème bis de Lot-et-Garonne, le 7ème bataillon des Réserves, le 4ème du Calvados, le 1er de l’Egalité (Charente-Inférieure) et le dépôt du 12ème bataillon de la République (Paris).

 D’après l’historique du 70e régiment d’infanterie de ligne[4], la 70e demi-brigade fut formée, des 50e, 134e et 157e demi-brigades de bataille, du 1er bataillon du 72e régiment d’infanterie ci-devant Vexin, du 1er bataillon du 73e régiment d’infanterie, ci-devant Royal-Comtois, du dépôt du 2e bataillon du 73e d’infanterie ci-devant Royal-Comtois, du 1er bataillon du 74e régiment d’infanterie, ci-devant Beaujolais, du 4e bataillon de l’Hérault, du 5e bataillon de la Dordogne, du 5e bataillon de Lot-et-Garonne, du 4e bataillon du Calvados, du 3e bataillon de la Charente, du dépôt du 12e bataillon des volontaires de la République. Le noyau de la 70e de ligne fut formé de la 50e demi-brigade de bataille, elle-même venant de l’armée du Nord où elle avait fait les campagnes de 1793 et 1794.

Historique du 2ème bataillon :

 Le 2ème bataillon fut envoyé dans l’île de Saint-Domingue, il embarqua le 1er novembre 1791 au Havre.

 Embrigadement/amalgame :

 1ère et 2ème formation :

 Il semble que le 2ème bataillon fut anéanti dans la fournaise de Saint-Domingue.

 Portraits :

 Fiacre-François Hugonet, originaire de Paris, enrôlé à 21 ans dans le 6ème bataillon de Paris, 13 septembre 1792, grenadier blessé au bois de Bonne-Espérance n’ayant pu rejoindre le bataillon, mis en subsistance au 73ème régiment d’infanterie, congédié en 1794 et pensionné en 1800[5].

Article de Laurent B.

sehri

[1] Journal militaire de 1790.

[2] Journal militaire de 1792.

[3] Belhomme, Histoire de l’infanterie de France.

[4] Réunion des officiers, Historique du 70e régiment d’infanterie de ligne, 1875, p. 10.

[5] Chassin et Hennet, Les volontaires nationaux pendant la Révolution, p. 569.