29e division de gendarmerie

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Document transmis par l’association ACSPMG et son président Nicolas Moulin

 

Formation :

 Elle fut formée avec l’ancienne Garde nationale parisienne soldée.

Le 3 août 1791, après le licenciement de cette garde, un nouveau décret du 28 août organisa l’emploi des troupes ainsi libérées. Elles durent former trois régiments d’infanterie, deux bataillons d’infanterie légère, une division de gendarmerie à pied et une division de gendarmerie à cheval.

Cette organisation ne fut terminée qu’au mois d’octobre 1791.

 Historique :

  1792 :

 Un total de 600 gendarmes fut dirigé sur Reims et sur les armées de l’Est en septembre 1792.

 1793 :

 En janvier 1793, elle se trouvait à Metz, un demi-escadron était à Valenciennes et trois compagnies restèrent à Paris.

Le 9 août, les 29ème et 31ème divisions de gendarmerie (tout au moins ce qui restait dans la capitale) furent requises en prévision des évènements qui se déroulèrent le lendemain. C’est à dire la commémoration de la prise des Tuileries. La 29ème envoya des hommes se poster au Louvre et à la Conciergerie, la 31ème à la prison de l’Abbaye et le reste du escorter avec les trompettes, le « cortège ».

Le 30 octobre, la division se trouvait à l’armée du Rhin, réserve du général Diettman, 1ère division du général Lafarelle[1].

Le 17 décembre, la division se trouvait à l’armée du Rhin, division du général Diettman[2].

Portrait :

 François  Masson, servit d’abord au régiment ci-devant de Navarre puis au régiment provincial de Paris. S’engagea volontaire dans le 4ème bataillon de Paris (3 septembre 1792), passé dans la 29ème division de gendarmerie, admis aux vétérans en 1801.

Article de Didier Davin et Laurent B.

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[1] Ordre de bataille de la collection Nafziger, 30 octobre 1793.

[2] Ordre de bataille de la collection Nafziger, tiré de l’ouvrage de Chuquet sur le général Hoche.