26e régiment d’infanterie Bresse

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Le 26ème régiment d’infanterie ci-devant Bresse :

 

Historique :

 1790 :

 Le 1er juillet, le régiment en entier était en garnison à Montpellier.

 1791 :

 En 1791, les deux bataillons étaient en garnison en Corse. Ils furent envoyés dans l’île au mois de mai.

 1792 :

 Ils y étaient encore au mois de janvier. Effectif de plus de 900 hommes à Bastia.

 1794 :

 Le 26e d’infanterie sous les ordres du chef de brigade La Balguerie se trouvait dans la garnison assiégée de Bastia en février[1].

Embrigadement/amalgame du 1er bataillon :

 1ère formation :

 La 51ème demi-brigade de bataille fut formée selon Belhomme[2], le 19 juillet 1794, à Pornassio. Sa formation comprenait le 1er bataillon du 26ème,  le 3ème et le 5ème des Hautes-Alpes.

 2ème formation :

 La 51ème de bataille devint à l’armée d’Italie, la 63ème demi-brigade de ligne.

Embrigadement/amalgame du 2ème bataillon :

 1ère formation :

 La 52ème demi-brigade de bataille fut formée, le 31 octobre 1794, à Marseille, selon Didier Davin et Belhomme, le 23 octobre, selon Louis Susane[3].

Elle se composait du 2ème bataillon du 26ème régiment d’infanterie ci-devant Bresse, du 2ème bataillon du Vaucluse, du 5ème des Bouches-du-Rhône et le 2ème bataillon des réquisitionnaires de la Montagne d’Aix pour former la 52ème demi-brigade de bataille.

 2ème formation :

 La 52ème de bataille fut incorporée dans la 4ème de ligne, 22ème et 27ème légère de deuxième formation.

Portraits :

 Michel Mignon, fils de feu Gilbert Mignon, soldat et coiffeur au 26e régiment d’infanterie, marié le 12 septembre 1791 à Bastia, avec le consentement de son commandant, ayant pour témoins Jean-Baptiste Boitelle, Joseph Chambon et Antoine Giraud, il naîtra un fils, le 15 mai 1792, à Bastia, dont le parrain était Claude-Marie Savy commissaire des guerres, fils qui se mariera le 8 avril 1816, alors que son père était décédé. Ses informations ont été fournies par un internaute avec les documents qui suivent, tirées d’un microfilm aux Archives de Haute-Corse, copies disponibles sur le site Corsica Genealugia.

Olivier-Antoine-Constantin Peraldi, fils d’Etienne et d’Hélène Stéfanopoli, né le 8 juin 1775 à Vico, dans le département de Liamone en Corse. Taille de 5 pieds 1 pouce, front petit, yeux châtains, nez petit, bouche ordinaire, menton rond, chevaux châtains, sourcils châtains, sans signes apparents, profession en mai 1814, de propriétaire. Entra au service comme soldat dans le 26ème régiment d’infanterie, avec le grade de sous-lieutenant (22 septembre 1790). Lieutenant (22 avril 1792). Il fit campagne de 1792 à 1796 à l’armée d’Italie. Il fut blessé d’un coup de feu au genou droit et d’un autre à l’épaule gauche (29 pluviôse An 2). Il fit ensuite les campagnes de 1797 à 1802, toujours en Italie. Capitaine (10 frimaire An 5), il fit la campagne de 1805, dans l’Etat de Venise, armée d’Italie. Chef de bataillon dans le 1er régiment d’infanterie légère italien (1er octobre 1806). Chevalier de l’Ordre de la Couronne de Fer (6 mai 1807). En 1809, il servit à l’armée de Catalogne. Membre de la Légion d’honneur (25 janvier 1810). Major au 3ème régiment d’infanterie légère (26 novembre). Il entra avec ce grade dans la Garde royale italienne (5 décembre). Nommé colonel (28 août 1811). En 1812, il fit la campagne de Russie, et se trouva à Moscou. C’est d’après son dossier à la Chancellerie, lui qui décida de la victoire, à la tête de son régiment, le 24 octobre 1812, à Malojaroslavetz. En 1813, il fit campagne dans les provinces illyriennes et en 1814 en Italie. Il combattit aux affaires du 12 et 16 octobre 1813 à Leybach et Weissembourg, et le 8 février 1814 à la bataille du Mincio. Il se distingua particulièrement à Salo (16 février), où avec un bataillon de son régiment, il fit 1 200 prisonniers autrichiens. Le 17 février, il combattit encore à Astralano, dont il fut chassé causant beaucoup de pertes à l’ennemi. Chevalier de Saint-Louis (17 janvier 1815). En mars 1823, il écrivit à la Chancellerie de la Légion d’honneur n’ayant pas reçu son traitement pour l’année 1822. S’engagea alors un échange de lettres, Peraldi devant fournir des pièces justificatives. Il écrivit encore en août, puis en octobre, indiquant qu’il était de retour d’un voyage à Rome. Il mourut le 16 février 1848, à Marseille. Il laissa un héritier adoptif, Antoine-Olivier-Constantin Peraldi, domicilié à Vico, propriétaire et décoré de la Croix de Juillet, qui réclama les arriérés de paiements de son père adoptif, il dut lui aussi fournir des pièces justificatives.

Article de Laurent B.

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[1] Tradition magazine n°270, La campagne militaire en Corse 1794, Natalia Griffon De Pleineville.

[2] Belhomme, Histoire de l’Infanterie Française.

[3] Louis Susane, Histoire de l’Ancienne infanterie française.