5e régiment d’artillerie à cheval

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Date de formation : 1794

Historique :

 

1798 :

La 2e compagnie du régiment était au corps de Serrurier, la 4e compagnie sous Baraguay d’Hillier, la 5e compagnie sous Dumas à l’armée d’Italie, le 30 frimaire an VI.

Chefs de brigade[1] :

 Au 9 novembre 1799 : chef de brigade Foy, il resta à ce poste jusqu’en 1805.

Portraits :

 Henri-Marie baron Le Noury, dit Noury né à Cracouville, commune de Saint-Aubin du Viel-Evreux dans l’Eure le 6 novembre 1771. Elève à l’école militaire de Pont-à-Mousson (1787). Elève de l’Ecole d’artillerie de Douai (1789). Lieutenant en second du 7ème régiment d’artillerie à pied (avril 1791). Lieutenant en 1er (février 1792), puis capitaine en second (juillet). Adjoint au commandant de l’artillerie de l’armée du Nord (1793). En mission à l’armée de l’Ouest (mars 1794). Appelé à Paris (juin 1795), puis à l’armée des Côtes de l’Océan puis d’Angleterre (1796-1798). A l’armée d’Italie (1799 et 1800), aide de camp du général Dulauloy (janvier 1800). A l’armée d’observation du Midi (octobre), chef de bataillon au 8ème régiment d’artillerie à pied (avril 1802). Directeur de l’artillerie à l’île d’Elbe (25 mai), chef d’escadron au 1er régiment d’artillerie à cheval, détaché à l’île d’Elbe (1803). Major au 5ème régiment d’artillerie à cheval (mai), corps qu’il rejoignit au mois d’août. Commandant une division de la réserve générale d’artillerie à l’armée des Côtes de l’Océan (septembre), puis l’artillerie des réserves des camps de cavalerie (mai 1805). A l’État-major général de l’artillerie de la Grande Armée (septembre), il servit à Austerlitz, puis il fut nommé colonel du 2ème régiment d’artillerie à pied (9 mars 1806). Chef d’État-major de l’artillerie du 5ème corps de la Grande Armée (avril), il fut blessé à Ostrolenka (16 février 1807). Colonel du 2ème régiment d’artillerie à cheval (juillet), baron (mars 1808). Chef d’État-major de l’artillerie du 5ème corps d’armée en Espagne (octobre), il servit devant Saragosse, fut fait général de brigade (mars 1809). Commandant provisoire de l’artillerie du 5ème corps d’armée d’Espagne, il fut chef de l’État-major de l’artillerie de l’armée d’Allemagne (avril). Commandant l’artillerie du corps saxon sous Reynier (septembre), il fut fait chevalier de l’Ordre de la Couronne de fer, et chevalier de l’ordre de Maximilien de Bavière. Il commanda en second l’artillerie de l’armée de Catalogne (janvier 1810) et servit à la prise du fort et des îles de Las Medas (mai). Il servit ensuite au siège de Figuières (d’avril à août 1811). Commandant l’artillerie auxiliaire attachée à la Garde impériale (7 février 1812), il servit en Russie. Commandant l’artillerie du 12ème corps de la Grande Armée sous Oudinot (juin 1813), il servit à Dresde (26 août), à Leipzig (16 au 19 octobre), puis à Hanau (30 et 31 octobre). Général de division (25 novembre). Commandant l’artillerie du 6ème corps d’armée, puis du 1er corps d’armée (1814). Chevalier de Saint-Louis (juin), il commanda l’artillerie du 6ème corps d’armée de Lobau et servit à Waterloo (18 juin 1815). Inspecteur général et membre du comité central de l’artillerie (10 février 1816). Inspecteur général d’artillerie (1820), membre du comité spécial et consultatif de l’artillerie (1821). Grand Officier de la Légion d’Honneur (mars). Occupa encore divers postes d’inspecteur du personnel et des matériels d’artillerie, et membres de diverses commissions (1821 à 1835). Mis en activité de demi-solde (janvier 1837), puis versé dans la réserve (1839). Il mourut dans sa ville natale, le 25 septembre 1839.

Article de Laurent B. et Jérôme Croyet

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[1] Danielle et Bernard Quintin, Dictionnaires des Chefs de brigade et des capitaines de Vaisseaux du Premier Consul Bonaparte, p. 42 et 43.