49e régiment d’infanterie Vintimille

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Le 49ème régiment d’infanterie ci-devant Vintimille :

 

Historique :

 Le 1er juillet 1790, le régiment en entier était en garnison à Douai.

 1792 :

 Le 1er janvier, le régiment était en garnison à Le Quesnoy. Il comprenait un effectif de 886 hommes et 629 manquants. Il était en marche pour rejoindre la place du Quesnoy au 1er mai, armée du Nord du général Rochambeau. Le 25 juin, il était au centre, 1ère division d’infanterie, 2ème brigade de la division de l’armée du Nord sous le commandement du maréchal de camp Linch.

1ère bataillon :

 1793 :

 Le 1er bataillon du régiment était parti de Metz (9 février) en marche pour Longwy. Le 1er bataillon fut signalé au début de l’année dans les rangs de l’armée du Nord.

 Embrigadement/amalgame du 1er bataillon :

 1ère formation :

 La 97ème demi-brigade de bataille fut formée à Solre-le-Château, le 19 janvier 1794, selon Belhomme[1] et le 17 août 1794 selon Susanne[2]. Elle se composait du 1er bataillon du 49ème, 2ème du Calvados et 2ème de Maine-et-Loire

 2ème formation :

 La 97ème de bataille devint la 73ème demi-brigade de ligne, le 20 février 1796.

2ème bataillon :

 1792 :

 Le 2ème bataillon était au combat de Mons, les 28 et 29 avril. A cette occasion, le colonel Casabianca fut promu maréchal de camp pour sa belle retraite. Le bataillon fut envoyé à Valenciennes où il participa à la défense de la ville du 25 mai au 27 juillet.

 1793 :

 Il était au début du 1793 dans les rangs de l’armée du Nord. Le 2ème bataillon fut fait prisonnier lors de la reddition de la place de Le Quesnoy, le 11 septembre. Il rentra de captivité au mois de mars 1796 et se reforma à Versailles selon Belhomme. Toutefois Digby Smith[3] indique qu’il fut dirigé vers la Vendée dans les rangs d’un corps de 10 000 hommes conduits en renfort dans l’Ouest par le général Cordelier. Il s’agit sans doute de son dépôt. Il combattit ensuite dans les rangs de l’armée de l’Ouest et ne fut pas affecté en 1er Amalgame, ce que confirme Belhomme.

 Embrigadement/amalgame du 2ème bataillon :

 1ère formation :

 Néant.

 2ème formation :

 D’après Belhomme, la 7ème demi-brigade de ligne fut formée, le 20 juillet 1796, au camp de Grenelle avec la 128ème demi-brigade de bataille, le 2ème bataillon du 49ème régiment d’infanterie, le 1er bataillon du 83ème régiment d’infanterie, le 3ème bis bataillon et le 7ème bis bataillon de Paris, le 7ème bataillon de l’Yonne et le 16ème bataillon des Fédérés.

Chassin et Hennet[4] donnent des précisions complémentaires :

Le 22 août 1796, au camp de Grenelle, Armée de l’Intérieur, il fut procédé à la formation de la 11ème demi-brigade provisoire, qui prit bientôt le numéro 7. Elle fut composée, de la 128ème demi-brigade de bataille, du 2ème bataillon du 49ème régiment d’infanterie, du 1er bataillon du 83ème régiment d’infanterie, du 7ème bataillon de l’Yonne, du 16ème bataillon des Fédérés, du 3ème bataillon de Paris, du 7ème bis bataillon de Paris[5].

Colonels :

Raphael De Casabianca, en juillet 1791.

Adrien-Marie-Gabriel Des Perriers, en mai 1792.

Louis Chevaleau De Boisragon, en septembre 1792.

Portraits :

 

Dehez, soldat au régiment ci-devant de Vintimille (1788). Sous-lieutenant (23 messidor an III), lieutenant aux guides de Bonaparte (20 floréal an V). Lieutenant au 1er régiment de cuirassiers (12 décembre 1806). Retraité (24 décembre 1815), décoré de la Légion d’honneur (29 juillet 1814). Blessé à Ulm en 1805, et à la bataille de Hanau, le 30 octobre 1813, où il reçut deux blessures[6].

Article de Laurent B.

sehri

[1] Belhomme, Histoire de l’infanterie de France.

[2] Louis Susanne, Histoire de l’ancienne infanterie française.

[3] Smith, Digby George. Napoleon’s Regiments : Battle Histories of the Regiments of the French Army, 1792–1815. London: Greenhill Books, 2000.

[4] Chassin et Hennet, Les volontaires nationaux pendant la Révolution, tome 1.

[5] Chassin et Hennet, Les volontaires nationaux pendant la Révolution, p. 295.

[6] Dezaunay, Histoire du 1er régiment de Cuirassiers, p. 320.