1er régiment de dragons

1er-regiment-de-dragons

Le 1er régiment de dragons ci-devant Royal :

 

Historique :

 

1792 :

Il était en garnison à Haguenau  le 1er janvier et comprenait un effectif de 492 hommes et  27 manquants. Il se trouvait dans les rangs de l’armée du Nord au mois de mai[1].

 1793 :

L’escadron du dépôt du régiment partit de Fort-Louis pour se rendre à Nancy, le 21 février.

 1794 :

Le régiment servit à la bataille de Fleurus. Le 4e escadron du 1er de dragons était dans la brigade du général Friant en compagnie des 49e, 132e et 181e demi-brigades de bataille à l’armée de Sambre-et-Meuse en 1794.

Chefs de brigade[2] :

Au 9 novembre 1799 : chef de brigade Viallanes,

En août 1803 : chef de brigade Arrighi.

Portraits :

 

Jean-Sylvestre Hallot, dragon au 1er régiment, né à Vadonville dans la Meuse, il s’illustra le 27 thermidor an 7 en pénétrant seul dans la place de Schwitz, somma le commandant de se rendre, mais fut tué.

Moulette, Soldat au ci-devant régiment de Vermandois en décembre 1772. Soldat au 1er régiment de dragons de 1782 à 1791. Volontaire national à cheval (août 1792). Capitaine au 24ème régiment de cavalerie (7 février 1793). Passa au 1er régiment de cavalerie (11 nivôse an X), retraité (16 frimaire an XI)[3].

Louis-Ambroise-Bartholomé Sopransi, né à Milan en 1780, entra dans les hussards volontaires et fut nommé provisoirement (juin 1800) sous-lieutenant et aide de camp de Berthier, sous-lieutenant au 1er régiment de dragons (1803), lieutenant (1804), adjudant-major (1806), aide de camp du prince de Neuchâtel (1807). Chef d’escadron (1808), colonel du 7ème régiment de dragons (14 juillet 1812), blessé selon Castellane par un biscaïen au genou, blessé au talon selon les mémoires de Griois, à la bataille de la Moskova (7 septembre 1812). Général de brigade (13 octobre 1812), blessé encore à Leipzig (18 octobre 1813), employé par la suite au dépôt central de cavalerie de Versailles (1814), il mourut en 1815. Sa mère, la belle Visconti, devenue son héritière toucha l’indemnité de 3 350 francs allouée à ce jeune général pour les trois chevaux qu’il avait perdu dans la campagne de 1813. Il était l’ami intime indique Chuquet d’Espinchal qui a aussi laissé des mémoires.

Article de Laurent B.

sehri

 

[1] Journal Militaire de 1792, p. 393.

[2] Danielle et Bernard Quintin, Dictionnaires des chefs de brigade et des capitaines de vaisseau du Premier Consul Bonaparte, p. 41 et 42.

[3] Dezaunay, Histoire du 1er régiment de cuirassiers, p. 338.