6e bataillon de chasseurs Bretons

infanterie-legere

Le 6ème bataillon de chasseurs ci-devant chasseurs bretons :

 

 Historique :

 Il fut formé en 1788 à Lorient avec le bataillon des chasseurs des Alpes. Le 1er juillet 1790, le bataillon était en garnison à Saint-Jean-D’Angély.

 1792 :

 Le 1er janvier, le bataillon se trouvait en garnison à Strasbourg[1].

 1793 :

 Le 30 octobre, le bataillon se trouvait à l’armée du Rhin, avant-garde, division du général Meynier[2]. Le 17 décembre, le bataillon se trouvait toujours dans cette armée, division du général Férino[3].

 Embrigadement/amalgame :

 1ère formation :

 La 6ème demi-brigade légère fut formée le 25 juin 1795, à Schelestat, selon Belhomme. Il se composait du 6ème bataillon des chasseurs, du 8ème du Calvados et du 4ème de Saône-et-Loire.

 2ème formation :

 En seconde formation, la 6ème légère devint les 5ème et  29ème demi-brigades légères.

Portrait :

Georges baron Kister, né à Sarreguemines en Moselle en 1755. Servit comme soldat dès 1764, participa à la campagne de Corse 1768-1769, il fut fourrier au régiment Mestre de camp général des dragons (1776). Passa lieutenant puis capitaine après avoir servi dans les chasseurs à pieds, capitaine au 6ème bataillon de chasseurs (février 1792). Le bataillon servit à l’armée du Rhin. Kister passa adjoint aux adjudants-généraux de l’armée du Rhin (mai 1793). Il servit à l’attaque du camp de Nothweiler (13 septembre) puis à la reprise des lignes de Wissembourg (décembre). Il fut chef de brigade de la 15ème bis demi-brigade légère, puis de la 31ème demi-brigade de ligne (1796) avant de passer à la 21ème demi-brigade légère (octobre). Il servit à Reichenbach (30 septembre), blessé d’un coup de feu à Schliengen (24 octobre). Il fut nommé chef de brigade de la 24ème demi-brigade de ligne (février 1797) puis servit à l’armée d’Italie où il devint général de brigade (février 1799), division Grenier. Blessé d’un coup de feu à l’affaire de Bossolengo près de Vérone (5 avril 1799), puis d’un coup de sabre à la tête à Cassano (27 avril), il quitta l’armée et se rendit à Grenoble. Il servit à l’armée des Alpes sous Duhesme, puis à l’armée d’Italie, armée de Réserve, division Turreau (1800). Il servit à l’attaque du camp retranché de Bussoleno puis rentra en France (1801). Il fut encore employé et reçut la Légion d’honneur (1802), commandant de l’ordre (1804), il servit ensuite au corps de Davout (1805). Il commanda les troupes de Hesse-Darmstadt à la division Gudin, puis une brigade dans la fameuse division Friant. Il combattit à Austerlitz (2 décembre) et à Auerstaedt (14 octobre 1806). Baron de l’Empire (1808), il exerça divers commandements mineurs entre 1808 et 1812 avant de se retirer à Saint-Avold (août 1812). Il trouva paisible la mort en ce lieu 20 ans plus tard, le 24 décembre 1832.

Article de Laurent B.

sehri

[1] Journaux militaires de 1790 et 1792.

[2] Ordre de bataille de la collection Nafziger, 30 octobre 1793.

[3] Ordre de bataille de la collection Nafziger, tiré de l’ouvrage de Chuquet sur le général Hoche.